Psychothérapie analytique

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La psychothérapie analytique s’appuie sur les principes théoriques de la cure freudienne sans adopter toutes les conditions de la technique psychanalytique classique (nombre de séances, position en face-à-face ou allongée sur le divan, technique active ou neutralité bienveillante de l’analyste).


La psychothérapie analytique se déroule en face-à-face.


Nombre de psychanalystes ont travaillé et travaillent à la conceptualisation de la psychanalyse ainsi qu’à son approche clinique comme René Spitz, Winnicott, et bien d’autres.

« Le fœtus »

Tout au fond de son eau

Une onde sous-marine

Qu’il perçoit sans ouïr

Une oreille se dessine

Et le ventre arrondi tressaille

Et s’émerveille

D’un si beau

Mouvement

                                                 Berlende

L’organisation sensorielle

Selon Spitz, le nouveau-né n’a aucune image du monde et ne peut reconnaître comme signal aucun stimulus qu’elle qu’en soit sa source. Les stimuli visuels tout comme ceux qui lui viennent des autres sens lui sont totalement étrangers.          « Tout stimulus devra d’abord être transformé en expérience significative avant de pouvoir devenir un signal auquel s’ajouteront d’autres signaux, pour construire pas à pas une image cohérente du monde de l’enfant ».


Le facteur le plus important qui permet au nourrisson de construire une image de son monde est celui qui dérive du phénomène de réciprocité entre la mère et l’enfant, cette partie des relations objectales que Spitz a appelée « le dialogue ».

Ce « dialogue » mère enfant, que décrit Spitz, rejoint l’aire transitionnelle de Winnicott.


L’organisation sensorielle, joue un rôle déterminant dans nos sentiments, nos pensées, nos actions et continue de fonctionner jusqu’à la mort. « En cas d’urgence, sous tension, ces forces archaïques se libèrent avec une violence terrifiante car elles ne sont pas rationnellement contrôlées par la conscience. Nous devons faire face à des explosions plus ou moins anarchiques d’émotions primaires, à des maladies psychosomatiques malignes, à certaines manifestations

psychotiques ». [1]


[1] SPITZ René A. 1968. De la naissance à la parole. France. PUF. 1973. p 35.

« La vague »

Sur la vague portée,

Comme une symphonie

Qui souffle et qui éclate,

Jusqu’à ce trait rythmé

Qui va vers on ne sait,

D’un espace sans vie, qui s’écrit dans le temps

De ce qui nous émeut.

C’est là que nous sentons ce qui nous désespère,

En découvrant aussi ce qui espère

En nous et nous porte en avant.

                                                                                      Berlende

« La naissance des sens »

L’essence de la vie,

Le sens que l’on donne

Dans l’étendue marine,

C’est cette mère immense

Qui porte et nous transporte

Dans les vagues bleutées

Aux crêtes argentées.

                                           Berlende

L’image du corps

Pour Lacan l’image du corps peut être chargée de sens, en mettant l’accent sur le passage du corps morcelé à l’identification, à une forme. La phase du miroir est cruciale pour l’identification du sujet, pour ce que nous appelons couramment une identité : le sujet s’identifie à une image, c’est l’identification imaginaire. L’image est celle d’un corps total, érigé, imaginaire. Un autre auprès de l’enfant reconnaît ce corps pour être celui de tel enfant singulièrement nommé : des mots, des éléments symboliques lui sont attachés, et c’est en quoi il est identifié dans l’Autre (identification symbolique). LACAN J.,1966. Ecrits. Lonrai. Seuil.


Le sein est la première perception de contact par la cavité buccale et non visuelle.


Le premier objet a que théorise Lacan est le sein, premier percept de contact. Il le met en relation avec les enveloppes, le placenta qui pourrait être considéré comme un sein/creux/enveloppe dans lequel le fœtus serait la proéminence/langue/pénis dans la suite de ce qu’avance Tustin dans ses études auprès des enfants autistes.

« C'est tout »

Il n’y a plus de jour, plus de nuit,

Plus de temps,

Plus que toi,

Plus que toi dans l’espace,

Dans mon espace,

Dans mon regard,

 

Dans ton regard, je me regarde,

Et je me vois

Qui te regarde.

 

Il n’y a plus de moi, plus de toi,

Plus que nous,

Toi et moi,

 

Et c’est tout… et ce tout dans l’espace,

C’est ce tout

Qui rend fou,

 

Ce tout que je cherche, qui me cherche,

Dans tes yeux

Dans ce vert,

Vers je ne sais…

Quoi

                                            Berlende

De l’imaginaire à la réalité

C’est le passage du principe de plaisir qui domine dans les processus primaires imaginaires au principe de réalité qui est à l’œuvre dans les processus secondaires symboliques. C’est le passage de la perception de contact à la perception à distance qui permet progressivement au nouveau-né d’évoluer vers une conduite plus autonome et d’acquérir la maîtrise de son environnement.


Le jeu est plus qu’une rêverie, il prend en compte la réalité des matériaux avec lesquels l’enfant joue et réalise un lien symbolique entre le fantasme et la réalité. Le jeu comme le rêve est une manière d’élaborer un fantasme inconscient, un conflit mais il y a une différence de relation à la réalité. Par le jeu l’enfant explore la réalité et tente de la maîtriser.


Il fait l’apprentissage du potentiel et des limites du matériel avec lequel il joue, de ses propres capacités et limitations. C’est un processus d’apprentissage et de maîtrise de la réalité.

« Un enfant »

Un enfant, c’est ça l’œuvre,

L’œuvre de toutes les œuvres

Qui se fait toute seule,

Hors de notre pensée,

Hors du temps, de l’espace,

Il ne faut qu’un baiser de nos lèvres amoureuses

                                                                                    Berlende

Le climat émotionnel

Le fœtus grandit dans l’utérus de sa mère, est inclus dans son corps au même titre que tout ce qui la constitue, y compris ses organes internes, dans leurs fonctionnements inconscients. Tout ce que vit et ressent la mère, est vécu et ressenti par le fœtus de la même façon inconsciente, dans un langage du corps.


Le climat émotionnel naît des sentiments de la mère pour son enfant. Elle offre à celui-ci un monde d’expériences enrichies, colorées et imprégnées de ses propres affects, ce qui les rend si importantes pour le nourrisson qui y répond de même.


« Dès que le déplaisir se manifeste (tension) il faut qu’il soit éliminé par une décharge (mouvements, cris, etc…). Pendant ce temps, la perception du monde extérieur ne se fait pas car, pour percevoir, déplaisir et décharge doivent cesser »[2].

La personne éprouvant de l’angoisse, de même ne peut plus percevoir la réalité extérieure.


[2] SPITZ René A. 1968. De la naissance à la parole. France. PUF. 1973. p 3.

« La chose »

Dans la nuit révolue

Nous cherchons à tâtons, aveugles et nus,

Une trace effacée de celle qui nous conçut,

La Chose dont nous gardons le sentiment confus

De cette complétude à tout jamais perdue.

 

Nous crions, nous pleurons, dans un désespoir vain,

Nous nous rebellons dans cette vie absurde,

Nous nous cognons au mur dans ce monde éteint

Pour trouver un reflet dans un miroir sans tain.

 

Enfin, à bout de toutes forces,

Nous tournons le regard vers une autre lumière,

Cessant de tout détruire, nous allons reconstruire

Un monde, un autre monde, qui nous reconnaîtra,

Pour laisser derrière nous, un souffle, un espace,

Où un autre que nous y puisera son air,

L’air de la vie,

De la vie,

Sur la terre.

                                                         Berlende

Les affects

L’affectivité colore la perception, elle la rend plus ou moins importante et charge les divers percepts de valence »[3]

Spitz emploie un mot qui relève du registre de la perception visuelle pour exprimer le rôle de l’affectivité par rapport à la perception : « colore ». Les couleurs sont l’expression propre des émotions fondamentales.


Les affects sont les résultats finaux perçus par des processus de décharge. La réponse par le sourire est l’indicateur affectif de la satisfaction anticipée du besoin, l’indicateur d’une décharge de tension. « Pleurer au départ de son partenaire est l’indicateur affectif de l’anticipation d’une tension croissante ».[4]



[3] SPITZ René A. 1968. De la naissance à la parole. France. PUF. 1973. p 65.


[4] SPITZ René A. 1968. De la naissance à la parole. France. PUF. 1973. p109.

« Les peurs »

Des souvenirs d’odeurs, de chaleurs et de peurs,

Des peurs enfouies dans les marécages blanchis

D’une mémoire évanouie,

Qui surgissent soudain

Et deviennent désir

                                                      Berlende

« Le tapis persan »

Comme un tapis persan aux couleurs chatoyantes

Ces tapis de prières aux motifs infinis

Que l’on touche à genoux

Pour écrire notre vie

Avant qu’elle ne soit dite

Langage de notre corps

Bien avant que les mots ne soient articulés

Bien avant la pensée

Dans un élan d’amour, de haine consommée

Pour cet Autre, grand Autre

Essence de nos sens, et sens de notre mort.

                                                                               Berlende

Le deuil

C’est un processus de désinvestissement d’un objet perdu et de réinvestissement dans un autre objet.


Cela prend du temps et passe par un travail qui commence en ce qui concerne la perte d’une personne aimée par un rituel religieux ou laïque pendant lequel les proches peuvent exprimer par leurs souvenirs la tristesse ressentie, mais également les moments heureux partagés.


Les échanges effectués avec d’autres personnes dans le cadre d’activités permettent de stimuler le désir du sujet.

« L'ange déchu »

Dans la nostalgie de son pays perdu

Regarde derrière lui,

Derrière la barrière

De la lumière blanche.

 

Dans son dos, immobiles,

Deux ailes aux plumes agiles

Pendent sans mouvement

Tout au long de ses hanches.

 

Et en se retournant

Pour la deuxième fois

C’est elle qu’il aperçoit,

Cette Chose sans nom,

Mi-ange, mi-démon

Qui lui ressemble tant

Et que sa main tendue pour ne pas la toucher

N’esquisse que la trace d’un vide évaporé.

                                                                                        Berlende

La dépression

À la suite d’une perte, du décès d’un proche, le sujet ressent de la tristesse et perd tout intérêt à ses activités extérieures. Si ce sentiment se prolonge de façon excessive, le travail de deuil n’a pas pu se faire et nécessite alors un travail en psychothérapie analytique pour réinvestir peu à peu les traits identificatoires à l’objet perdu.


Il peut s’agir d’une perte d’un travail, d’un statut social, d’une rupture amoureuse.

La rupture amoureuse

L’autre est en désamour. Le sujet a perdu l’objet aimé et ressent comme un vide tout à coup insupportable. 

« La quête vaine »

J’ai le cœur arraché de ne pouvoir t’aimer

J’effacerai mes jours

Pour dormir une nuit infinie, éternelle,

Et oublier ce temps

De vide, de trou noir

Où mon regard absent

Te cherche…

Dans cette quête vaine

Infinie, Eternelle

                                       Berlende

Les relations conflictuelles

Après la fusion amoureuse, les premières différences apparaissent avec les premiers désaccords.


Le dépassement de ces conflits peut transformer la passion amoureuse en amour et permettre une relation longue et durable dans l’acceptation de la différence de l’autre aimé.

La jalousie

La jalousie, comme l’envie, prend sa racine dans les premières relations objectales, à la mère et au père, à la fratrie, aux autres, dans la constitution puis la résolution du complexe d’Œdipe. 


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